
PDESC 2016-2020
Participation de la commune dans le financement des activités de 2016
Participation de la commune dans le financement des activités de 2016
En 2016, la commune participation dans le financement des activités de six (6) domaines. La répartition de sa participation est mentionnée dans le tableau suivant.
Participation de la commune dans le financement du PDESC pour l’année 2016
Domaine | Montant total en F CFA | Participation de la commune en F CFA |
Santé | 183 000 000 | 92 000 000 |
Développement social, promotion de la femme et de la société civile | 70 400 000 | 47 400 000 |
Sport | 300 000 | 300 000 |
Sécurité | 15 024 240 000 | 19 240 000 |
Assainissement | 11 960 000 000 | 50 000 000 |
Finances communales | 3 000 000 | 3 000 0000 |
Total | 27 240 940 000 | 211 940 000 |
XIII FINANCEMENT DU PDESC
Le PDESC de la commune V pour la période de 2016- 2020 est le fruit d’une large concertation communautaire. Les services techniques de l’Etat, les services de la commune, la société civile, les organisations non gouvernementales nationales et internationales, les élus communaux et les personnes ressources ont pris part à ce grand chantier de planification quinquennale. Les activités priorisées par l’ensemble des acteurs ont été programmées pour une période de cinq ans. Le financement des activités sera assurée par la Mairie, l’Etat, les partenaires extérieures et autres (société civile, bénéficiaires)
La commune participera à hauteur de 12, 24% soit huit milliards sept cent cinq six millions deux quatre vingt neuf mille deux cent francs CFA ( 8 756 289 200 F CFA), l’Etat à hauteur de trente six milliards cinq cent quatre vingt quatorze millions douze mille francs cfa (36 594 012 000 F CFA) soit 51, 18%, les partenaires extérieurs participent pour 36, 44% soit vingt six milliards cinquante six millions cinq cent quatre vingt treize mille huit cent francs CFA (26 056 593 800 F C FA soit 36,44%).
Répartition du budget entre les partenaires
N° | SECTEUR | MONTANT EN F CFA | SOURCE DE FINANCEMENT EN F CFA | |||
MAIRIE | ETAT | PARTENAIRES EXTERIEURS | AUTRES | |||
Santé | 778 000 000 | |||||
Développement social, promotion de la femme et société
civile |
341 000 000 | |||||
Jeunesse et sport | 132 300 000 | 77 | 23 | |||
Sécurité | 16 218 280 000 | |||||
Protection civile | 1 409 000 000 | |||||
Accès eau potable | 250 000 000 | 2 | 90 | 8 | ||
Energie | 5 000 000 000 | 100 | ||||
Urbanisme/habitat | 95 000 000 | |||||
transport | 2 005 000 000 | 3 | 97 | |||
Assainissement | 35 525 000 000 | |||||
Education | 803 300 000 | |||||
Formation professionnelle et emploi | 327 000 000 | 22 | 78 | |||
Economies et finances | 11 012 000 000 | 10 | 30 | 60 | ||
Total | 73 118 658 000 |
I. CADRE INSTITUTIONNEL DE MISE EN ŒUVRE ET DE SUIVI-EVALUATION DU PDESC DE LA COMMUNE
L’exécution du PDESC est une activité constante qui requiert l’engagement de tous les acteurs du développement intervenant dans la Commune. Le PDESC est un document de planification efficace qui porte sur le moyen terme et doit permettre de contribuer au développement harmonieux de tous les quartiers de la Commune.
Au Mali, la plupart des Collectivités Territoriales ne mettent pas en place un dispositif institutionnel pour le suivi de la mise en œuvre du PDESC et son évaluation. Il est impérieux de définir un mécanisme opérationnel de suivi et d’évaluation du PDESC pour s’assurer que les différentes actions prévues sont effectivement en train d’être mises en œuvre et que les objectifs retenus sont en voie d’être atteints. En revanche, des mesures correctives doivent être envisagées. Le mécanisme de suivi et d’évaluation exige de définir :
- les organes ;
- les acteurs ;
- les méthodes et procédures ;
- les outils ;
- les mesures d’accompagnement
1.1 Les organes
Les organes ci-après seront retenus.
- le Conseil communal :il a le portage institutionnel et politique de la mise en œuvre du
- une cellule technique de suivi de la mise en œuvre du PDESC
Il sera créé auprès du Maire de la Commune, une cellule technique jouant le rôle d’un secrétariat permanent de suivi de la mise en œuvre du PDESC, cela afin de donner un caractère spécifique et durable au suivi. Cette structure légère sera présidée par le 1ier adjoint du Maire et comprendra :
- 02 élus du Conseil communal;
- le Secrétaire Général de la Mairie;
- 02 responsables des services techniques de la Commune ;
- 01 représentant du SLPSIAP ;
- 01 représentant des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) de la
- le Comité Régional d’Orientation, de Coordination et de Suivi des Actions de Développement (CROCSAD)
Il constitue l’organe de pilotage stratégique du suivi du PDESC. Sa composition, ses missions et son fonctionnement sont prévus par le Décret N° 08-095/P-RM du 21 février 2008 portant création des Comités Régionaux, Locaux et Communaux d’Orientation, de Coordination et de Suivi des Actions de Développement. A travers ses commissions thématiques, il travaille en étroite collaboration avec la Cellule Technique pour la collecte, le traitement et l’analyse des informations nécessaires à la production de rapports d’étape. Le CROCSAD propose des outils de collecte et d’analyse à la Collectivité Territoriale.
- les Comités Communaux d’Orientation, de Coordination et de Suivi des Actions de Développement (CCOCSAD)
Ils sont les démembrements du CROCSAD au niveau du District de Bamako et sont présidés par le Gouverneur ou son représentant. Ils renseignent périodiquement les indicateurs et outils de suivi des
actions menées à l’échelle Cercle/Commune du District de Bamako et pour les remonter au niveau de la Collectivité Territoriale. Ils veilleront également à la cohérence entre les documents d’orientation et de planification existants à l’échelle nationale et régionale et les PDESC élaborés au niveau Cercle/ Commune du District de Bamako.
ORGANES | MISSIONS | COMPOSITION |
Conseil Communal | · portage institutionnel et politique | · Président de la CT
· Adjoint au Président de la CT ; · Conseillers communaux |
Cellule technique de suivi de la mise en œuvre du PDESC | · recherche de partenariat
· consolidation des rapports sectoriels; · production de rapports périodiques ; |
· 02 élus ;
· SEGAL ; · 02 CT Mairie · 01 représentant DRPSIAP · 01 représentant des PTF |
CROCSAD | · élaboration d’outils ;
· production de rapports périodiques sectoriels ; · renseignement des indicateurs et outils de suivi des actions menées ; · remontée des informations au niveau de la Cellule ; · validation des rapports produits par la CT |
Voir Décret N° 08-095/P-RM du 21 février 2008 |
CCOCSAD | · production de rapports périodiques sectoriels ;
· renseignement des indicateurs et outils de suivi des actions menées ; · remontée des informations au niveau de la Cellule ; |
Voir Décret N° 08-095/P-RM du 21 février 2008 |
1.2 Les acteurs
- l’Etat ;
- le Conseil Communal ;
- les Services techniques ;
- la Société civile ;
- les Partenaires Techniques et Financiers ;
- les Populations
- le Secteur Privé.
ACTEURS | ROLES |
Etat | · contrôle de la légalité ;
· mise en cohérence des documents de planification avec les politiques publiques ; · appui- conseil ; · facilitation de la mobilisation des ressources financières, matérielles et humaines ; · suivi de la mise en œuvre des compétences transférées ; |
Conseil Communal | · recherche de partenaires ;
· financement des activités · exercice de la maîtrise d’ouvrage des investissements ; · favoriser l’inter collectivité ; · coordination des actions collectives de développement ; · appui au mécanisme de suivi –évaluation ; · mise en cohérence du développement de l’espace communal |
· renseignement des indicateurs et outils de suivi ;
· remontée des informations au niveau CT; · mise en œuvre de la partition communale ; |
|
Société civile | · respect des orientations ;
· appui financier/technique ; · appui –conseil ; · sensibilisation et mobilisation des populations ; |
Partenaires Techniques et Financiers | · mise à disposition de ressources financières et/ou humaines ;
· appuis techniques ; · participation à la Cellule technique de suivi ; |
Secteur Privé | Contractualisation pour la réalisation d’investissements pour le développement territorial |
Populations | · adhésion populaire ;
· respect des engagements · facilitations à tous les niveaux |
1.3 Les Stratégies de mise en œuvre
- La diffusion et la communication
Le document du PDESC mérite d’être connu à tous les niveaux et en toutes circonstances. Il doit également faire l’objet d’appropriation par tous les acteurs au développement aussi bien à l’intérieur de la Commune que par les partenaires installés ailleurs. Cela requiert avant sa mise en œuvre une campagne de promotion et de vulgarisation à grande échelle pour une meilleure appropriation par les acteurs concernés (État, collectivités territoriales, organismes de la société civile, communautés, partenaires au développement, organismes de financement, etc.). La diffusion et la communication constituent à cet effet des activités de toute importance qui doivent être conduites par le Conseil communal.
Les activités porteront sur :
- la multiplication du document ;
- la distribution du document à tous les acteurs aux différents niveaux ;
- l’organisation d’ateliers d’appropriation ;
- le positionnement dans les rayons des centres de documentation, les bibliothèques publiques, les salles de lecture publique, etc,
- le positionnement sur les sites Web les plus en vue dans le pays;
- la conception et la diffusion de CD du PDESC ;
- la conception et la diffusion de magazines sur les médias nationaux, régionaux, locaux et les radios communautaires;
- la conception et la diffusion d’articles dans la presse écrite ;
- Le renforcement de la base de données du Conseil communal
Un système de suivi et d’évaluation performant n’est possible sans la mise en place d’un dispositif opérationnel de collecte, de traitement, d’analyse et de dissémination de statistiques fiables et à jour. Dans les bases de données existantes du Système d’Informations Géographiques (SIG). Il convient donc dans le cadre de la mise en œuvre du PDESC de :
- renfoncer les capacités institutionnelles, matérielles et humaines de la Cellule SIG au niveau du District;
- élaborer des outils de collecte d’informations plus performants ;
- opérer régulièrement des collectes ;
- créer dans la base un volet spécifique sur le PDESC de la
- Le Financement
La mise en œuvre du PDESC sur une période de 05 ans mobilisera d’importants moyens financiers qui dépassent la seule capacité de la Commune. D’une manière générale, le PDESC sera financé à travers les moyens couramment mobilisés pour financer le développement économique et social. Il s’agit des ressources des collectivités locales, de l’apport de l’Etat, de la contribution des partenaires au développement, du privé et autres acteurs du développement. Tous ces acteurs joueront leurs rôles de manière à permettre le financement des activités.
- L’Etat
En raison de ses fonctions régaliennes et sa puissance économique, la contribution de l’Etat sera sollicitée pour la mise en œuvre du PDESC notamment à travers l’ANICT, le Budget Spécial d’Investissement (BSI). En effet, le financement public des programmes sectoriels qui ont des répondants au niveau du PDESC de la Commune IV de Bamako constituera la participation nationale à la mise en œuvre du plan de développement quinquennal.
- Les collectivités
Elles sont les premières actrices concernées et devront dans les limites de la légalité générer les fonds nécessaires pour le financement des activités, chacun en ce qui lui concerne sa partition territoriale. A cet effet, la commune doit développer des mécanismes pour améliorer ses recettes internes notamment le recouvrement des impôts et taxes et les services payants aux populations.
- Les Partenaires Techniques et financiers (PTF)
Il est attendu des PTF aux plans bilatéral et multilatéral d’accompagner la mise en œuvre du PDESC à travers la coopération décentralisée. Plusieurs autres formes de financement des PTF devront permettre de disposer des ressources financières importantes.
- La Société Civile et le Secteur Privé
Les composantes de la Société civile et du Secteur privé pourront contractualiser avec la Commune pour réaliser des investissements publics et des actions d’envergure communautaire ou communale.
- Les instruments financiers pourront être :
- le Budget National ;
- le Budget Spécial d‘Investissement ;
- les Budgets de CT (fonds propres)
- l’Agence Nationale d’Investissement des Collectivités Territoriales (ANICT) ;
- le Fonds Local d’Aménagement du Territoire (FLAT) ;
- le Fonds Régional d’Aménagement du Territoire (FRAT) ;
- le Fonds National d’Aménagement du Territoire (FNAT).
- Les formes de suivi et d’évaluation
- l’auto évaluation ou l’évaluation par soi-même est le processus par lequel le Conseil communal procède à l’appréciation / jugement des résultats atteints avec comme finalité de s’améliorer et d’améliorer la mise en œuvre des actions Elle peut se réaliser avec ou sans assistance d’acteurs extérieurs au milieu et se fonde sur la participation responsable des acteurs directs (élus communaux, chefs de quartiers, les responsables des services communaux, des services techniques déconcentrés de l’Etat, des organisations de la société civile, des organisations socioprofessionnelles à but lucratif et non lucratif, et des partenaires au développement. Les techniques et outils doivent être sélectionnés en adéquation avec le niveau des populations.
- le suivi-évaluation interne concerne essentiellement la structure responsable du projet ou du programme de développement afin de pouvoir en assurer une gestion stratégique. Elle est considérée comme une fonction interne importante à intégrer dans le cadre organique de la structure de planification de la
- le suivi-évaluation conjoint suppose une démarche d’évaluation impliquant plusieurs niveaux d’intervention sous la responsabilité et la coordination du niveau supérieur. Elle se fonde sur les résultats des niveaux d’auto évaluation et de suivi-évaluation interne et croise les différents résultats pour des synthèses
- Principe général de fonctionnement des systèmes de suivi-évaluation : autant les trois niveaux institutionnels de planification locale sont intégrés et mis en cohérence, autant les dispositifs de suivi- évaluation, tout en étant relativement spécifiques et autonomes, doivent être en symbiose et en complémentarité.
En outre, l’élaboration des outils de suivi-évaluation, en tenant compte des objectifs, objets, niveaux et méthodes d’évaluation, relèvent des acteurs directs du programme de développement. Ils ne doivent pas être très nombreux et leur contenu doit être simple, adapté aux capacités locales.
Enfin pour objectiver tout système de suivi-évaluation il importe de définir au préalable une batterie d’indicateurs objectivement vérifiables et mesurables.
Ces indicateurs ne peuvent pas non plus être définis en dehors des populations et autres acteurs du développement. Toutefois, en matière de planification régionale et locale les indicateurs peuvent être élaborés autour des préoccupations majeures suivantes :
- indicateurs liés à l’efficacité (atteinte des objectifs) à l’efficience (utilisation des moyens) impact des actions réalisées ;
- indicateurs liés au degré d’implication des participants aux différentes phases de la démarche de planification locale ;
- indicateurs liés au degré de responsabilisation et de respect du rôle de chaque partenaire engagé dans la démarche ;
- indicateurs liés à l’intériorisation et à la mise en application correcte de la philosophie et des orientations stratégiques de la démarche.
Comme tout système de suivi-évaluation celui du PDESC se fera également à des moments privilégiés à savoir au démarrage de l’action, en cours d’exécution et à la fin.
Conclusion/ recommandations
III Annexe s
Listes de présence à l’atelier de planification
N° | Noms et prénoms | Fonction |
1 | Amadou Wattara | 3ème adjoint/président comité de pilotage |
2 | Souleymane Fofana | Policier, 11ème arrondissement |
3 | Moussa Sidibé | Policier, 4ème arrondissement |
4 | AdjudentFama Sidibé | Brigade territoriale Faladié |
5 | Inspecteur Mamadou Sidibé | 15ème Arrondissement |
6 | TenimCoumba Sidibé | Service urbanisme commune V |
7 | Paul Mohamed Bouaré | Agent AGIDE Bamako |
8 | Gouro Landouré | Responsable DRUH-DB Commune V |
9 | Mme GakouAssétou Keïta | Agent urbanisme |
10 | Moussa Coulibaly | Druh-District de Bamako |
11 | Ibrahima Wologuem | SOMAGEP-SA |
12 | Moussa Bah | CPECE |
13 | Cheick B Sissoko | SOMAGEP-SA |
14 | SidikiKéléma | Service d’hygiène |
15 | Bakary Kané | Direction régionale de l’assainissement |
16 | Modibo Coulibaly | DSUVA |
17 | Mme KoïtaHalimata D Maiga | Présidente Société civile commune V |
18 | Modibo Bagayogo | SLDSES |
19 | Touré KadiatouMagassouba | SLPFEF |
20 | Mariétou M Kansaye | Stagiaire AGIDE |
21 | Sory Ibrahima Doumbia | Coordinateur CDQ commune V |
22 | Dr Mariam T Traoré | Médecin Direction régionale Santé BKO |
23 | Dr Adama Dembélé | Médecin CSREF commune V |
24 | Mamadou Sine Traoré | 2ème adjoint Mairie CV |
25 | Boubacar Condé | Elu municipal |
26 | Mamadou Camara | Service de la jeunesse |
27 | Mme Dembélé Fatoumata | CAFO |
28 | Modibo Traoré | Elu municipal |
29 | Mme Diabaté Fatoumata Dimbana | Elue municipale |
30 | Aba Touré | Elu municipal |
31 | Alassane Maïga | Directeur Adjoint CAP Kalabancoura |
32 | Modibo Diallo | CAP Torokorobougou |
33 | Aly Nienta | CAP Bacodjicoroni |
34 | Coumba Kanté | Chef service financier Mairie CV |
35 | SidikiMagassouba | Chef service développement communautaire |
36 | Mme Coulibaly MadinaDiamouténé | SLPSIAP commune V |
37 | Amadou Dagnon | BUPE Commune V |
38 | Ousmane Bah | Secrétaire Général CV |
39 | GangalyTounkara | Elu municipal |
40 | Bréhima THIERO | Consultant AGIDE |
41 | Amadou DiadiéCissé | Coordinateur élaborat PDESC AGIDE |
42 | Sourou Dembélé | Mairie commune V |
43 | Seydou Mohamed Touré | AGIDE |
44 | AbdramaneSamassékou | AGIDE |
45 | Mamadou Traoré | 4ème adjoint au Maire |
46 | Mme Camara Mariam Bagayoko | Elue municipale |
47 | Magnan Coulibaly | DRPFEF du district de Bamako |
48 | Oualamako Traoré | Chef service SACPIV commune V |
49 | Iroud Ag Ahmed Iknan | Directeur CAP Torokorobougou |
50 | Modibo Diakité | Conseil national de la jeunesse CV |
PLAN D’INVESTISSEMENT ANNUEL (PIA) 2016
PLAN D’INVESTISSEMENT ANNUEL (PIA) 2016
XI PLAN D’ACTION 2016 | |||||||
Contrainte |
Activité |
Localité |
Coût estimatif |
Année de réalisation |
Contribution financière |
||
2016 | commune | Etat | partenair es | ||||
Secteur Santé : Améliorer l’offre des services sociaux dans une cité où le bien-être à la hauteur | |||||||
existence de deux CSCOMs en location bail (ASCODA et ASACOKALKO |
Construction des infrastructures pour deux CSCOMs |
Daoudabougou et Kalabancoura Koko |
65 000 000 |
x |
100% (ANICT ) |
||
faible adhésion communautaire aux ASACO |
Micro-planification annuelle au niveau des aires de santé avec tous les acteurs |
commune V |
25 000 000 |
x |
mairie |
||
tenue semestrielle du conseil de gestion des services socio- sanitaires de la
commune |
commune V |
2 000 000 |
x |
Mairie CV |
CSREF |
||
mise en œuvre non effective de la convention
d’assistance mutuelle (CAM) |
mise en œuvre effective de la CAM par les différentes parties |
commune V |
15 000 000 |
x |
Mairie CV |
||
Comités paritaires non fonctionnels |
Dynamisation de 18 comités paritaires et mise en place de trois comités paritaires |
commune V |
10 000 000 |
x |
mairie CV100% |
mauvaise gestion des organes de gestion des ASACO |
supervision trimestrielle des activités de gestion et de fonctionnement de 18 organes des ASACO |
commune V |
12 000 000 |
x |
mairie 50% |
CSREF 50% |
|
mauvaise gestion des déchets bio
médicaux (DBM) dans les ASACO |
Formation de 170 agents de santé en
gestion des déchets biomédicaux |
Commune V |
6 000 000 |
x |
ABS |
||
Suivi semestriel de 170 agents de
santé en gestion des DBM |
commune V |
1 600 000 |
x |
ABS |
|||
dotation semestrielle de 18
CSCOMs en 54 poubelles |
commune V |
5 000 000 |
x |
mairie/ ASACO |
|||
dotation annuelle de 18 CSCOMs en 18
tricyles |
commune V |
10 000 000 |
x |
Mairie |
A |
||
Dotation en incinérateur électrique |
CSREF |
13 000 000 |
x |
MairieCSC OMs (50%) | CSREF (50%) | ||
Non-paiement des quotes-parts du système de références/évacu ation par la Mairie et les ASCO |
Prise en charge des frais de référence d’évacuation des femmes en difficulté de travail |
commune V |
3 000 000 |
X |
Mairie |
CSREF |
|
Suivi trimestriel des activités de la référence/évaluatio n |
Commune V |
8 000 000 |
x |
Mairie (50%) |
CSREF (50%) |
||
Inexistence d’un plan communal de prévention et de gestion des épidémies et catastrophes |
Mise en place d’un plan communal de prévention des épidémies et catastrophes |
commune V |
8 000 000 |
x |
Mairie |
||
TOTAL SECTEUR SANTE |
183 000 000 |
Développement social, promotion de la femme et de la société civile: Objectif : Améliorer l’offre des services sociaux dans une cité où le bien être est à la hauteur de l’offre | |||||||
Faible mobilisation sociale dans la mise en œuvre des interventions (développement social, sante, promotion de la femme) |
Création un cadre formel entre la mairie et le groupement des radios communautaires de la commune V |
Commune V |
3 200 000 |
x |
Mairie |
||
Elaboration annuel du plan intégré de communication de la commune V |
Commune V |
6 000 000 |
x |
Mairie V |
ABS |
||
Suivi annuel de 179 Sociétés coopératives |
Commune V |
2 000 000 |
x |
ABS |
|||
Absence de fonds pour la PEC des enquêtes sociales |
Mise en œuvre de la PEC annuelle de 2400 enquêtes sociales |
Commune V |
1 200 000 |
x |
Mairie C V |
||
Organisation par an de 10 missions de suivi des structures intervenant dans le domaine de l’excision |
Commune V |
1 600 000 |
x |
ABS |
enda Mali |
||
Organisation annuellement de 10 sessions d’information et de sensibilisation pour 400 élèves des écoles fondamentales sur les méfaits de l’excision |
Commune V |
1 200 000 |
x |
ABS |
Enda Mali |
Organisation par an de 10 cadres de concertations sur les pratiques néfastes sur la santé des femmes et des filles |
Commune V |
1 200 000 |
x |
ABS |
Enda Mali |
||
Mise en œuvre de la PEC annuelle de 10 enfants abandonnés et retrouvés |
Commune V |
3 000 000 |
x |
Mairie CV |
|||
Absence de comité de veille et d’alerte citoyenne |
Mise en place 8 comités de veille et d’alerte citoyenne |
Commune V |
6 000 000 |
x |
Mairie (60%) |
Société civile (40%) |
|
Formation des membres des bureaux de la société civile et des comités de veille et d’alerte citoyenne sur la mobilisation, la sensibilisation, la communication, la concertation et le dialogue social |
Commune V |
10 000 000 |
x |
Mairie |
|||
Insuffisance de collaboration avec le conseil communal |
Mise en place un cadre de collaboration étroite entre la société civile et le conseil communal |
Commune V |
0 |
x |
Mairie CV |
Non existence d’un fonds d’urgence dans la commune |
Création par an d’un fonds d’urgence pour la prise en compte des préoccupations des populations à la base en matière de santé, de paix, l’éducation, de sécurité, d’assainissement et de sécurité alimentaire. |
Commune V |
20 000 000 |
x |
Mairie CV |
||
Insuffisance dans la sensibilisation des femmes sur leurs problèmes de santé |
Sensibilisation 500 femmes par an et par quartier sur les intérêts du dépistage précoce et volontaire du cancer du sein et du col de l’utérus |
Commune V |
8 000 000 |
x |
Mairie CV |
ABS |
|
Non existence de cadres de concertation des organisations de la société civile |
Création d’ un cadre de concertation entre les organisations de la société civile |
Commune V |
3 000 000 |
x |
Mairie CV |
||
Non évaluation annuelle du Plan de Développement Sanitaire de Cercle (PDSC) 2013-2017 tiré du PDSEC |
Evaluation annuelle du PDSC de la Commune |
Commune V |
4 000 000 |
x |
ABS |
||
TOTAL Secteurs Développement social, promotion de la femme et de la société civile |
70 400 000 |
Secteur jeunesse et sport, Objectif: Assurer le rayonnement culturel et sportif de la commune | |||||||
Objectif/ |
Actions |
Localisation |
Coûts |
Contributio n financière | |||
problème | 2016 | Commune | Etat | Partenair es | |||
Occupation illicite de la maison des jeunes de daoudabougou et KalabanCoura (garantiguibougou) |
Libération de la maison des jeunes de daoudabougou et le site de KalabanCoura( Garantiguibougou) |
Daoubougou et KalabanCoura (Garantiguibo ugou) |
300000 |
x |
Mairie |
||
Total secteur sport et jeunesse | 300 000 | ||||||
Sécurité : Renforcer la sécurité des personnes et des biens | |||||||
Entretien des véhicules des 19 véhicules/an |
Commune |
5 700 000 |
x |
Mairie |
|||
Entretien de 19 motos/an |
Commune |
2 280 000 |
x |
Mairie |
|||
Dotation en carburant de 19 motos |
10 260 000 |
x |
Mairie |
||||
Mise en place d’un cadre de concertation des forces de sécurité avec la société civile |
Commune |
1 000 000 |
x |
Mairie |
|||
Faible sécurité des personnes et des biens | Pose de ralentisseurs normés |
Commune |
5 000000 |
x |
partenaire |
Installation de feux tricolores sur les principaux carrefours |
Commune |
PM |
x |
Etat |
|||
Eclairage des principales artères | Commune | 15 000 000 000 | x | Etat/ED M-SA | |||
Total secteur Sécurité | 15 024 240 000 | ||||||
Secteur : Eau potable, Objectif : Faciliter l’accès à l’eau potable et à l’énergie à 80% de la population communale | |||||||
– Soutien aux bénéficiaires pour des branchements privés promotionnels (projet Kabala) |
Tous les quartiers |
150 000 000 |
x |
SOMA GEP/S A |
|||
Total secteur eau potable | 150 000 000 | ||||||
Développer une cité de sécurité et de confort dans la mobilité par l’amélioration du trafic routier entre les quartiers | |||||||
Assainissement: Cité débarrassée de toutes les pollutions et nuisances par l’aménagement des 100 rues
dégradées |
Pavage, caniveaux et éclairage des 100 rues |
10 000 000 000 |
x |
Mairie (1%) |
AFD, SADEV- autres partenair es |
||
ouvrages d’assainissement collectifs et semi collectif (mini égouts) |
Badalaboug ou,Torokoro bougou, Daoudaboug ou et Bacodjicoron
i |
700 000 000 |
x |
codévelopp ement |
|||
500 ouvrages d’assainissement autonomes puisards et accessoires |
Kalaban coura, Sabalibougo u, Bacodjicoron
i (Sokoura plateau) |
1 250 000 000 |
aménagement des ouvrages anti érosifs |
Sabalibougou et Daoudabougou |
10 000 000 |
x |
codévelopp ement |
|||
Total secteur assainissement | 11 960 000 000 | ||||||
Education: Développer une école performante où l’éducation et la formation sont au cœur des préoccupations | |||||||
Situation irrégulière des écoles et des médersas |
Régularisation ou fermeture |
commune |
PM |
Mairie |
CAP- Acadé mie |
||
Absence de titre de propriété pour certaines écoles publiques |
Acquisition de titre de propriété |
Commune |
PM |
Mairie |
|||
Absence d’écoles publiques a Djicoroni ACI |
Création d’une école publique |
Djicoroni ACI |
PM |
Mairie |
|||
Absence de boites de pharmacies dans les directions des écoles publiques |
dotation de 123 écoles en boite de pharmacie |
Commune |
12 300 000 |
x |
Etat |
||
Mauvaise gestion des CGS |
Applications des textes, la signature des conventions entre la Mairie et les CGS |
Commune |
PM |
x |
Mairie |
CAP- Acadé mie |
|
Total secteur éducation | 12 300 000 | ||||||
Emploi formation, Objectif: Créer plus d’emplois par la formation professionnelle | |||||||
Total formation professionnelle |
Economie finances: Améliorer la croissance économique à travers une cité prospère | |||||||
Faible mobilisation des ressources financières |
Sensibilisation des contribuables | 1 000 000 | x | Mairie | |||
Formation et équipement du personnel du service de recouvrement |
Mairie |
2 000 000 |
x |
Mairie |
|||
Total Economies Finances | 3 000 000 | ||||||
TOTAL GENERAL | 27 403 240 000 |
Il est prévu d’investir vingt sept milliards quatre cent trois millions deux cent quarante milles francs cfa (27 403 240 000 F CFA) représentant 37,47% du budget total. Les secteurs assainissement et sécurité et protection des personnes occupent 98, 47% du coût total. L’électrification des artères principales de la commune par l’EDM/SA et l’Eta représentent 54, 47% du coût des activités du PDESC prévue cette année, 2016 tandis que l’assainissement atteint 43,64% du budget 2016. La commune a ciblé l’Agence française de développement, la Sadev, le Codéveloppement pour mobiliser les fonds des projets d’assainissement. La mise en œuvre des ouvrages d’assainissement est en cours de réalisation.
La Mairie assurant la maîtrise d’ouvrage mobilisera sur fonds propres une somme de 208 940 000 f cfa pour participer à la mise en œuvre des activités de 2016. La part de la commune augmentera plus avec la mobilisation des droits de tirage de l’ANICT
Méthodologie
I Méthodologie
L’équipe du Consultant après avoir reçu son mandat d’accompagnement en élaboration de PDESC, a rencontré et convenu avec les autorités de la commune V d’un plan de travail assorti d’un chronogramme et de responsabilités incombant à chacune des parties pour la réussite de la mission.
Mission de la Mairie :
- La mise à disposition des textes indispensables pour l’élaboration du PDESC (délibération sur l’engagement de la Mairie à élaborer le PDESC 2016-2020, la mise en place du comité de pilotage de l’élaboration du PDESC)
- L’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de communication pendant tout le processus ;
- La mise à disposition des services techniques pendant le processus
- La mise à disposition d’une salle de conférence pour les ateliers
- La mobilisation des communautés lors des différents enquêtes et rencontres
Mission du groupement AGIDE/ACA
L’élaboration de l’outil méthodologie du processus
L’accompagnement dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre du plan de communication L’organisation des rencontres périodiques avec le comité de pilotage sur le niveau d’exécution
La réalisation de diagnostics dans les quartiers, les services techniques de l’Etat et de la mairie ; L’animation des différents ateliers dans le cadre du processus.
Au terme du processus, les documents précédents le PDESC et celui présent du PDESC ont été produits.
Grâce à ce cadre de travail, convenu, le document du PDESC a été élaboré avec l’appui de tous les acteurs de la commune. Les documents ainsi produits sont :
- le plan de communication ;
- le bilan du PDESC précédent 2010-2014 ;
- l’établissement de la situation de référence de la commune
- la définition de la vision, des orientations et les objectifs
- la planification des activités dans le temps et dans l’espace.
II Brève Présentation de la commune
La commune V est créée par l’ordonnance n°78-34/CMLNdu18 août 1978 ; elle couvre une superficie de 41km2 et comprend huit (8) quartiers administratifs dont quatre (4) sont lotis et viabilisés (Quartier Mali, Badalabougou, Torokorobougou, et Sema 1) trois (3) lotis mais non viabilisés (Daoudabougou, Sabalibougou, KalabanCoura) et un (1) partiellement loti et viabilisé (Baco-Djicoroni). Il existe un centre principal d’état civil et cinq (05) centres secondaires d’état civil.
Elle est limitée :
A l’est par le cours du marigot Sogoniko, du lit du fleuve Niger jusqu’au pont des Martyrs de longitude 7° 8’ 50’’ Ouest et de latitude 19° 33’ 23’’ Nord.
De ce pont une ligne droite d’orientation Sud- Ouest passant à 150m à l’Ouest des installations de l’aéroport de Sénou et aboutissant à l’extrême Sud du District.
Au Nord et au Nord – Ouest par la portion du fleuve Niger comprise entre la limite Est et la limite Sud du District où lui laisse les Ils n°8,9, 10, 11, 12, 14, 17, 18, et 19
Au Sud – Ouest par la portion de la limite Sud du District comprise entre le fleuve NIGER et la limite Est de la commune II.
3.1 Climat
La Commune V comme tout le District de Bamako, est caractérisée par une saison sèche allant de novembre à Avril et une saison pluvieuse (l’hivernage) de mai à octobre avec la plus forte pluviométrie en août.
La pluviométrie annuelle varie de 722mm à 1500mm avec une moyenne annuelle de 1100mm.
La température moyenne annuelle est de 27.7°c avec des moyennes extrêmes de 34.7°c et 21°c ; soit une amplitude thermique de ….°C.
Au niveau des voies de communication et du transport, la commune V est traversée par la voie expresse, l’avenue OUA, la voie reliant l’échangeur du Quartier Mali à Kalaban – Coro, et d’autres voies goudronnées. La circulation est dense et pour peu moins sécuritaire, notamment au niveau des transports collectifs.
Les vents dans le District de Bamako sont généralement de la direction Sud- Ouest. Il existe deux types de vents :
- l’harmattan : vent chaud et sec soufflant pendant les mois de mars et avril et est orientée du orientée nord- est au sud ouest;
- la mousson : vent souffle pendant la période hivernale et est orienté du Sud – Ouest au Nord –
- Caractéristiques de la population
Selon le recensement général de la population et de l’habitat de 2009,la commune V comptait 414 668 habitants dont 206 593 femmes soit 49,82%. A la même période, ce recensement a permis d’dentifié 69 758 ménages et 39 225 concessions.
Tableau de répartition de la population, ménages et concession.
Nom du quartier | Situation de la population en 2009 | Nombre de
ménages |
Nombre de
concessions |
||
Nombre | Nombre de | Population | |||
d’hommes | femmes | totale | |||
Bacodjicoroni | 31382 | 30625 | 62008 | 10930 | 6902 |
Badalabougou | 12822 | 12844 | 25666 | 4405 | 1857 |
Foulabougou
Daoudabougou |
45215 |
45730 |
90945 |
15826 |
7732 |
Garantiguibou | 2010 | 1983 | 3993 | 711 | 414 |
Kalabancoura | 37140 | 37278 | 74418 | 12135 | 7019 |
Quartier Mali | 8658 | 8885 | 17543 | 2690 | 1188 |
Quartier sema | 2775 | 2973 | 5748 | 895 | 578 |
Sabalibougou | 50234 | 47880 | 98114 | 16192 | 10597 |
Sema II | 2236 | 2217 | 4452 | 842 | 787 |
Torokorobougou | 15487 | 16176 | 31663 | 5107 | 2145 |
Population flottante | 116 | 2 | 118 | 27 | 7 |
Total Commune V | 208075 | 206593 | 414668 | 69758 | 39225 |
RGPH-2009
- Situation de la population en 2014
En 2014 selon la DRSIAP, la commune comptait 593 297 habitants dont 296 815 hommes et 296 482 femmes.
Nom du quartier | Estimation de la population résidente en 2014 | ||
Nombre d’hommes | Nombre de femmes | Population totale | |
BACODJICORONI | 59 793 | 59 815 | 119 608 |
BADALABOUGOU | 14 730 | 15 410 | 30 140 |
BADALABOUGOU SEMA I | 395 | 458 | 853 |
BADALABOUGOU SEMA II | 1 476 | 1 515 | 2 990 |
DAOUDABOUGOU | 56 643 | 55 876 | 112 519 |
KALABAN COURA | 91 813 | 93 547 | 185 360 |
QUARTIER MALI | 6 567 | 6 457 | 13 024 |
SABALIBOUGOU | 52 373 | 50 138 | 102 511 |
TOROKOROBOUGOU | 13 027 | 13 265 | 26 292 |
Total Commune V | 296 815 | 296 482 | 593 297 |
Source DRSIAP, février 2016
- Projection de la population en 2017
Selon les estimations de la DRSIAP, en 2016 la commune compte 685 629 dont 342 622 femmes soit 49,97% donc 50%. Selon les mêmes estimations de la DRSIAP, la commune comptera en 2017, 737 051 habitants dont 368 732
hommes et 368 318 femmes.
Nom du quartier | Estimation de la population résidente en 2016 | Estimation de la population résidente en 2017 | ||||
Nombre
d’hommes |
Nombre de
femmes |
Population
totale |
Nombre
d’hommes |
Nombre de
femmes |
Population
totale |
|
BACODJICORONI | 69 098 | 69 124 | 138 222 | 74 280 | 74 309 | 148 589 |
BADALABOUGOU | 17 022 | 17 808 | 34 830 | 18 298 | 19 144 | 37 442 |
BADALABOUGOU SEMA I | 456 | 529 | 985 | 490 | 569 | 1 059 |
BADALABOUGOU SEMA II | 1 706 | 1 750 | 3 456 | 1 833 | 1 882 | 3 715 |
DAOUDABOUGOU | 65 458 | 64 572 | 130 030 | 70 367 | 69 415 | 139 782 |
KALABAN COURA | 106 101 | 108 105 | 214 206 | 114 059 | 116 213 | 230 272 |
QUARTIER MALI | 7 588 | 7 462 | 15 051 | 8 158 | 8 022 | 16 180 |
SABALIBOUGOU | 60 524 | 57 941 | 118 464 | 65 063 | 62 286 | 127 349 |
TOROKOROBOUGOU | 15 054 | 15 330 | 30 384 | 16 183 | 16 479 | 32 663 |
Total Commune V | 343 007 | 342 622 | 685 629 | 368 732 | 368 318 | 737 051 |
Source DRSIAP du district de Bamako, février 2016
- Evolution de la population
Le tableau suivant donne l’évolution de la population de la commune selon le sexe de 2017 à 2021 selon les estimations de la Direction régionale de la statistique, de l’informatique, de l’aménagement et de la population.
TABLEAU EVOLUTIF DE LA POPULATION DE 2017 A 2021
Année | Nombre d’hommes | Nombre de femme | Population total |
2017 | 368 732 | 368 318 | 737 051 |
2018 | 396 387 | 395 942 | 792 330 |
2019 | 426 116 | 425 638 | 851 754 |
2020 | 458 075 | 457 561 | 915 636 |
2021 | 492 431 | 491 878 | 984 309 |
Source DRSIAP du district de Bamako, février 2016
- Les organisations :
Trois (3) types d’organisation ont été identifiés :
- Les associations apolitiques,
- les associations politiques ou artisanales,
- les entreprises
- Les associations apolitiques GIE/ONG
Le diagnostic réalisé a permis de répertorier soixante dix huit (78) organisations souvent érigées en organisations on gouvernementales qui interviennent dans les domaines du développement rural, la santé, l’éducation, l’assainissement, la protection de l’environnement, la protection de
la femme, de l’enfant et la gouvernance locale, la culture, le sport, les activités génératrices de revenu, la gouvernance locale. Ces différentes organisations ont pu créer des emplois pour la
population juvénile et améliorer leurs services de proximité rendu à la population. Ces organisations occupent
une place importante dan la répartition des richesses, la création d’emplois et la formation professionnelle des jeunes. Le tableau-ci-dessous fait ressortir leurs domaines d’intervention et les zones couvertes.
Tableau des associations apolitiques
N° | Sigle | Noms | Domaines
d’intervention |
Zones d’intervention/lieu |
1 | APDR | Association pour le progrès et le Développement | Elevage, Agriculture, environnement, Santé, Sport et Culture | Kaaban-coura |
2 | LP | Organisation de lutte contre la pollution | Protection de l’environnement | Daoudabougou |
3 | UDJ | Union pour le développement de la jeunesse des
quartiers de la commune V |
Gouvernance locale | Tous les 8 quartiers de la commune V |
4 | AJP | Association des
jeunes pour le progrès |
Education et Sport | Daoudabougou |
5 | APET | Association pour la promotion de l’éducation pour tous | Education | BacoDjicoroni ACI |
6 | AMEED | Association malienne pour l’éducation, l’environnement et le développement | Education et environnement | Kalaban-coura |
7 | Association Mme Djénéba MARIKO | Agriculture | BacoDjicoroni ACI Sud | |
8 | ARS | Association espoir
de Sabalibougou |
Développement | Sabalibougou |
9 | AJRE | Association des jeunes ressortissants de Gonalala | Développement de la jeunesse | Torokorobougou |
10 | Association sportive benkadi | Sport | Sabalibougou | |
11 | Association des commerçants détaillants du
marché |
Commerce | Sabalibougou | |
12 | Association des jeunes de lutte contre le palu | Santé | Daoudabougou | |
13 | Association des jeunes en faveur du développement communautaire
« espoir.Com » » |
Santé | Badalabougu Sema | |
14 | Association Siguidadèmè | Développement Socio-économique et culturel du quartier | Daoudabougou |
15 | AJAS | Association des jeunes pour
l’assainissement |
Hygiène et assainissement | Sabalibougou |
16 | Association pour la promotion des actions de développement | Genre et développement | Kalaban-coura | |
17 | AJSDA | Association des jeunes de Sabalibougou pour le développement et
l’assainissement |
Développement et assainissement | Sabalibougou |
18 | Association pour l’assainissement et la lutter contre les
insectes nuisibles |
Hygiène – assainissement | Les 8 quartiers de la commune V | |
19 | UJDERE | Union des jeunes pour le développement de kalaban Est et
environ |
Hygiène et assainissement | Kalaban-coura sud extension |
20 | AFTNI | Association des femmes talibés Noured-dine islam | Culture | Garantiguibougou |
21 | SOFACI | Association «
solidarité des femmes de Djicoroni ACI |
Gouvernance locale | Djicoronie ACI |
22 | RHPJ | Association pour soutenir l’éducation la formation la santé le sport l’environnement l’assainissement et
la sécurité |
Santé, Sport, Environnement, et l’éducation | Kalaban-coura extension sud |
23 | Association djigiya de sabalibougou | L’éducation et renforcement des capacités | Sabalibougou plateau | |
24 | ANMS | Association Mogomagnie pour le renforcement du tissu sociale pour l’éducation civique, la citoyenneté et la formation aux
valeurs sociale et culturelle |
Gouvernance locale | Kalaban-coura |
25 | RCMP | Association des
jeunes |
Gouvernance locale | Badalabougou |
26 | Association danaya | Gouvernance locale | Sabalibougou |
des femmes | ||||
27 | Association de l’alliance en faveur des objectifs du millénaire pour le développement | Education pour tous et l’environnement | Kalaban-coura | |
28 | AME | Association pour l’amélioration des conditions de vie de la femme | Assainissement, Education et la santé | torokorobougou |
29 | AFBAC | Association des femmes battantes mousoteciritton | Gouvernance locale | Bacodjicoronie |
30 | KSC | Association kalaban
sport club |
Sport | Kalaban-coura |
31 | ANAPR | Association des malades poly arthritiques | Santé | Kalaban-coura |
32 | JSA | Association des
jeunes : Solidarité action |
Sport | Sabalibougou |
33 | APRAFE | Association pour l’auto promotion de
la femme |
Gouvernance locale | Sabalibougou |
34 | AJIR | Association des jeunes pour l’intégration et la réinsertion | Gouvernance locale | Kalaban-coura |
35 | AJRPE | Association des jeunes de kalaban- coura pour la protection de
l’environnement |
Environnement | Kalaban-coura |
36 | AJACOD CV | Association des jeunes pour l’assainissement et le développement | Assainissement, santé, développement | Bacodjicoronie |
37 | ARCP | Association de lutte contre la pauvreté : établir entre les jeunes du Mali des relations d’amitié de
solidarité et de fraternité |
Gouvernance locale | Badalabougou |
38 | APALLCIN | Association pour l’assainissement et
la lutte contre les insectes nuisibles |
Hygiène assainissement | Kalaban-coura |
39 | MPIC | Association pour la
promotion des |
Gouvernance locale
(Citoyenneté) |
Kalaban-coura |
initiatives citoyennes | ||||
40 | ACPPD | Association des commerçants détaillants des pièces détachées et divers Djamadjigui | Formation, renforcement des capacités | Sabalibougou |
41 | AJDM | Association des jeunes pour le développement du Mali | Développement | Daoudabougou |
42 | AF | Association folokow | Développement | Kalaban-coura |
43 | APEDS | Association pour la protection de l’environnement et le développement
sociale |
Environnement et développement | Badalabougou SEMA I |
44 | AN | Association Niamoye (confiance) | Education alimentation hygiène et assainissement | Kalaban-coura ACI |
45 | ETM | ENDA TIERS – MONDE | Gouvernance locale (Droit de la femme et l’enfant) | Commune V |
46 | GSD | GIE SABADA Diéya | Hygiène assainissement | Sabalibougou |
47 | GIE Hairaicoura | Entretien gestion de par king, assainissement, travaux de reboisement,
commerce général |
Torokorobougou | |
48 | GKT | GIE KaniaTIEGUE | Assainissement désinsectisation, dératisation, aménagement
d’espace de loisirs, espace vert |
Baco-djicoroni ACI Extension |
49 | GSS | GIE SIGUIYORO SANOUYA | Assainissement, espace vert commerce et gestion divers | Daoudabougou |
50 |
GSE |
GIE NET SERVICE ENTRTIEN | Assainissement, entretien au niveau des installations électriques | Baco-djicoroni ACI Sud |
51 | GS | GIE ESPACE ECOLOGIQUE | Assainissement, décoration de bureau, pose de
moquette de tapi de rideaux, prestation |
Badalabougou |
de service, fourniture de tout
matériels de bureau |
||||
52 | GO | GIE OMEGA | Baco-djicoroni ACI | |
53 | GCS | GIE CONNEX –
Service BP |
Sécurité, protection, aménagement, nettoyage, recrutement,
placement, formation |
Torokorobougou |
54 | GS | GIE SEDICO | Exploitation des parcelles rizicoles, assainissement, ramassage des ordures ménagères, nettoyage de marches publiques, nettoyages et entretien dans les services,
désinsectisation |
Daoudabougou Est |
55 | GGM | GIE GASED – Mali | Groupement et des sensibilisations pour l’environnement | Sabalibougou |
56 | ASYT | Association SIGUIDA Yiriwaton | Environnement,
développement social économique, |
Sabalibougou |
58 | Coopérative d’habitat DOU NI DJIGUI | Equipement/ construction des
maisons |
Quartier Mali | |
57 | GIE DEN TAL | Entretien, nettoyage, déménagement, espace vert, parc, jardin, curage
caniveaux |
Kalaban-coura ACI | |
58 | GIE JEE KABARA | Assainissement, curage de caniveaux, aménagement rural, fourniture de
matériel de bureau et divers |
Baco-djicoronie ACI | |
59 | GIE FADLE | Education traduction entreprenariat, formation en langues locales Français, Anglais,
Allemand |
Baco-djicoroni |
60 | GIE ESPOIR | Education de base | Daoudabougou | |
61 | IPECD | Club Démocrate dénommé initiative pour l’éducation citoyenne à la démocratie | Gouvernance local | Badalabougou SEMA GESCO |
62 | GIE BESSEYA WALE | Hygiène assainissement aménagement espace de loisir, valorisation de déchet et réalisation d’équipement
sanitaire |
Torokorobougou | |
63 | GIE IDEAL BELEDOUGOU | Assainissement, aménagement et entretien des espaces verts, commerce général, génie civil, éducation et formation professionnelle, hydraulique et électricité transport agriculture, gardiennage, importation et l’exportation de
matériels relatifs à cet objet |
Badalabougou | |
64 | GIE BAKO SERVICE | Assainissement création d’espace vert entretien des dits espaces | Kalaban-coura | |
65 | GIE BRE-MA-NET | Assainissement création achat
apport prise en location |
Sabalibougou | |
66 | GIE SANIYALY TILMENT | Assainissement nettoyage, curage des caniveaux,
prestation des services |
Baco-djicoroni | |
67 | GIE CITY SERVICE | Nettoyage entretien désinfection des locaux, ramassage des ordures,
travaux rénovation des locaux |
Kalaban-coura |
commerce général, prestation de
service |
||||
68 | GIE BATTASAR | Assainissement, hygiène, aménagement espace commerce
général |
Sabalibougou | |
69 | GIE BALLAIE NET SERVICE | Assainissement nettoyage entretien des lieus public et privé, commerce
général |
Quartier Mali | |
70 | GIE Société BK SARL | Maintenance Informatique assainissement cabinet d’étude et de transite
électricité gardiennage etc. |
Kalaban-coura | |
71 | GIE ANEC | Hygiène assainissement | Kalanban-coura | |
72 | GIE HAKIKA | Assainissement embellissement commerce général | Sabalibougou | |
73 | GIE SOCIETE | Environnement et hygiène | Badalabougou | |
74 | ASDE | GIE action solidarité pour la défense de l’environnement | Environnement, maintenance des sanitaires valorisations des échais
aménagement et décoration |
Kalaban-coura |
75 | GIE RAMATOULAYE | Nettoyage, assainissement général des voies routières embellissement,
dallage etc. |
Quartier Mali | |
76 | GIE DIEYA | Assainissement assistance aux mairies, désinfection
entretien et nettoyage |
Kalaban-coura | |
77 | GIE SIGUIDA KANOU | Réalisation de caniveaux, curage
pavage de rue, BTP et travaux |
Badalabougou |
particuliers
ramassage d’ordure commerce général |
||||
78 | GIE SANAYATON | Assainissement, nettoyage curage, nettoyage espace
vert |
Torokorobougou |
- Les associations
Le diagnostic a permis d’identifier quarante organisations professionnelles intervenant dans le domaine De l’artisanat repartis sur le territoire de la commune. Leur intervention dans la commune a permis
De créer des emplois et d’améliorer les conditions de vie des membres.
Tableau de répartition des artisans sur le territoire de la commune
N° | Sigle | Noms | Domaines
d’intervention |
Activités réalisées | Zones
d’intervention/ lieu |
|
1 | « MYT » | Mussoyiriwaton : Association pour la mise en valeur des actions économiques des femmes | Artisanat | La mise en valeur des actions économiques des
femmes (teinture, savonnerie) |
Sabalibougou | |
2 |
1 |
« MACODEL » | Association « Actions économiques de développement local » | Artisanat | Promouvoir la recherche de données sur le métier de l’artisanat et les divers types de prestations : sensibilisation et éduation, apprentissage
des métiers aux jeunes |
Kalaban-coura |
3 |
3 |
APTAB | Association pour le progrès des jeunes tailleurs | Artisanat | Initiation des jeunes au métier | Badalabougou |
4 |
4 |
ATPOCV | Association des tailleurs professionnels et ouvriers de la commune V | Artisanat | Initiation des jeunes des deux
sexes à la couture |
Kalaban-coura ACI |
5 |
5 |
ACB | Association des coiffeurs de
Bamako |
Artisanat | Exercice du
métier |
Kalaban-coura |
6 |
6 |
AJTM | Association des jeunes tailleurs du Mali dont l’âge ne dépassant pas 45 ans | Artisanat | Apprentissage de la couture à d’autres jeunes moins âgés | Badalabougou |
7 |
7 |
AMIFEKA | Association « mimi » pour le développement des femmes | Artisanat | Kalaban-coura |
8 |
8 |
MTBAT | Association des travailleurs de bâtiment | Artisanat | Former les maçons | Quartier Mali |
9 |
9 |
AFATSA | Association des femmes artisanes, teinturières et savonnières | Artisanat | Exercice de métiers | Sabalibougou plateau |
10 | ADG | Association djiguiyagnouman | Artisanat | Teinture | Kalaban-coura | |
11 | Association Anninmattaf | Artisanat et culture | Sensibilisation et information | Sabalibougou | ||
ANGM | Association Niamoye Galla du Mali | Artisanat | Journée de salubrité et teinture | BadalabougouS éma I | ||
12 | AFC | Association des femmes coutrières | Artisanat | Apprentissage de
la couture aux jeunes filles |
Daoudabougou | |
13 | AFCBD | Association des femmes coutrières Ba Djénéba « Youma
confection » |
Artisanat | Exercice de la couture | Daoudabougou | |
14 | COOTRAN CV | Coopérative des transformatrices de la CV | Artisanat | Transformation des produits locaux | Dans les locaux de la chambre des métiers | |
6 |
1 |
ATH | Association des tisserands
« HiméEyonmendé |
Artisanat | Sensibilisation des jeunes sur l’apprentissage du tissage | Quartier Mali |
7 1 |
AMDP | Association malienne pour le développement de la plomberie | Artisanat | Sensibilisation sur les avantages de l’exercice du
métier de la plomberie |
Kalaban-coura | |
-8
1 |
Association Taflyliste promouvoir les activités des artisanats forgeron | Artisanat | Sensibilisation des jeunes sur les avantages du métier | Sabalibougou | ||
9 1 |
Association des transformatrices agro- alimentaires « Senefennafaman CV | Artisanat | Formation sur les techniques de transformation
locale des produits agricoles |
Baco-djicoroni ACI | ||
0 2 |
A3T | Association des traditerrapeutes« terriyaton » | Médecine traditionnelle | Exercice et vulgarisation des
médicaments traditionnels |
Torokorobougou | |
21 | Association des femmes
« Anonya Bara » |
Gouvernance locale (genre) | Apprentissage de la teinture,
fabrique de savon aux filles |
Kalaban-coura plateau | ||
22 | ATAC | Association des
transformatrices agro- |
Agro-
alimentaires |
Sensibilisation
sur les avantages |
Les 8 quartiers
de la commune |
alimentaires de la CV | de la transformation au
plan local des produits agricoles |
V | |||
23 | Coopérative des femmes teinturières « Lolo Niyudouman | Artisanat | Exercice du métier et séances d’apprentissage
aux jeunes filles |
Kalaban-coura | |
24 | Coopérative des femmes agro- transformatrices | Agro-alimentaire | Séchage et transformation des produits
locaux |
Daoudabougou | |
25 | Coopérative des femmes teinturières | Artisanat | Journée de salubrité, apprentissage du métier aux jeunes
filles |
Bacodjicoroni | |
26 | Union GADE | Artisanat | Assurer la mobilisation de ces membres | Entre Djicoroni et Sabalibougou | |
27 | Association faso n’tloma
« Contribue à la formation et à l’insertion socioprofessionnelle des filles |
Education, Equité genre (Gouvernance locale) | Sensibilisation des jeunes filles sur l’importance de l’éducation | Badalabougou | |
28 | CMD | Centre Maïmouna DIARRA | Artisanat | Apprentissage de la couture, fabrique de bogolan et du
savon local |
BacoDjicoroni plateau |
29 | ASMB | Association des soudeurs, menuisier et bricoleurs | Artisanat | Exercice des métiers, apprentissage et formation | Quartier Mali |
30 | AMEREMO CV | Association des artisans mécaniciens et réparateurs de mobylettes | Artisanat | Apprentissage de la mécanique aux jeunes | Torokorobougou |
31 | UCAM | Union Communautaire des Artisans du Mali | Artisanat | Facilite les liens de collaboration entre les artisans de l’union, renforcement des capacités des
membres |
BacoDjicoroni |
32 | AB OV | Association des bijoutiers | Artisanat | Apprentissage du métier aux jeunes | Badalabougou |
33 | ADPPG | Association des photographes professionnels « Gundo » | Artisanat | Formation des jeunes dans
l’exercice du métier |
Quartier Mali |
34 | ADGYM | Association pour le | Sport | Sensibilisation | Daoudabougou |
développement de la Gymnastique | sur le bien fait de l’exercice
physique |
||||
35 | AJAD/M | Association des jeunes artisans diplômés du Mali | Artisanat | Sensibilisation des jeunes en situation difficile | Kalaban-coura |
36 | Association fasokanu | Education et alphabétisation | Organisation des formations Alpha | Sabalibougou | |
37 | APFB/MGAD | Association pour la promotion
des femmes |
Gouvernance
locale |
Journée de
salubrité |
Badalabougou |
38 | Association mussowdjigui pour la pratique de la formule associative basée sur la conférence et l’entraide mutuelle entre les femmes
socialement et économiquement |
Gouvernance locale | Formation sur la vie associative | BacoDjicoroni ACI | |
39 | ABHPB | Association Benkadi des handicapés physiques de Badalabougou | Gouvernance locale | Instauration de la paix, l’entent, union et la solidarité entre les membres, défendre leurs
intérêts |
Badalabougou |
40 | CM | Chambre des métiers | Artisanat | La formation de plus de 10 000 artisans dans les différents domaines : marketing, gestion simplifiée, informatique, perfection dans les différents domaines, Organisation de 2 foires à Bamako, Promotion de l’artisanat au mali, en Russie, Algérie, Niamey, FEEBACK,
Formation en secourisme en cas d’accident, Organisation de la semaine Sénégalo- malienne de l’habillement et de mode, |
Tenue du répertoire des métier Création de la
mutuelle ( yiriwa) d’épargne et de crédit |
- Les entreprise Bâtiments et travaux publics
La commune compte vingt (20) entreprises intervenant dans le domaine des bâtiments et travaux publics (BTP). Les entreprises identif dessous donne plus de détail sur le siège des entreprises.
Tableau: Entreprises BTP installés dans la commune
N | Sigle | Nom | Location | Domaines d’intervention |
1 | EGK | Entreprise Générale Mamadou Konaté | Garantiguibougou 300 logement | Aménagement/Construction |
2 | MER/KES | Malienne d’entre- tien et de Réalisation/ Kani Entreprise SARL | Badalabougou | Aménagement/Construction |
3 | SOTAC-SARL | Société Tambakoly et Compagnie | Badalabougou SEMAII | Aménagement/Construction |
4 | EBT | Entreprise Baba Tangara | Baco-Djicoroni ACI | Aménagement/Construction |
5 | E.M.D.D | Entreprise Mohamed DallaskydaDabo | Badalabougou | Aménagement/Construction |
6 | E .MA.TRA | Entreprise Mamadou Traoré | Torokokorobougou | Aménagement/Construction |
7 | ECOM | Entreprise de contruction Mixte | Baco-Djicoroni | Aménagement/Construction |
8 | S.C.K.T-SARL | Société Koutialaise de Commerce et des Travaux | Baco-Djicoroni ACI | Aménagement/Construction |
9 | BILCO-SARL | Bil Construction | Guanrantiguibougou 300 Logements | Aménagement/Construction |
10 | ETIC-SARL | ETIC-SARL | Badalabougou | Aménagement/Construction |
11 | EBSC CONSTRUCTION | Entreprise Boubacar Sidiki Coulibaly Construction | Daoudabougou | Aménagement/Construction |
12 | ENTREPRISE NIONO | Entreprise Niono | Garantiguibougou 300 logements | Aménagement/Construction |
13 | EMK | Entreprise Mady Keita | Garantiguibougou 300 logements | Aménagement/Construction |
14 | G.D-SARL | GD-SARL | Kalaban-coura | Aménagement/Construction |
15 | MEGATEL-SA | MAGATEL-SA | Badalabougou | Aménagement/Construction |
16 | BOITE ENTREPRISE | BOITE ENTREPRISE | Daoudabougou | Aménagement/Construction |
17 | ENTREPRISE WASSA-BTP | Entreprise Wassa- BTP | BacoDjicoroni | Aménagement/Construction |
18 | BTPAR | BTPAR | Bacodjicoroni | Aménagement/Construction |
19 | SETI-SA | SETI-SA | Torokorobougou | Aménagement/Construction |
20 | E.GO.TRA | E.G.O.TRA | Torokorobougou | Aménagement/Construction |
Source : organisation patronale des entreprises de construction décembre 2015)
- Le paysage politique :
Le paysage politique est animé par trente-quatre (34) associations ou organisations politiques installées dans la commune. Sur ces 34 représentations politiques, cinq (5) sont représentés au sein du Conseil Communal.
Le conseil communal est composé de quarante cinq (45) Conseillers dont la répartition est la suivante :
- l’Union pour la République et la Démocratie : 14 conseillers ;
- l’ADEMA –PASJ : 12 conseillers ;
- le Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR) : 7 conseillers ;
- le Congrès National d’Initiatives Démocratique (CNID) : 7 conseillers ;
- le Rassemblement pour le Mali(RPM) : 5
La commune est représentée par trois (3) Députés au sein de l’assemblée nationale dont deux (1) issus du RPM et un (1) de l’ADP-Mali.
- Les Ressources humaines de la Mairie :
Les ressources humaines au nombre cent soixante et un (161) agents sont composées des fonctionnaires de la Mairie, des conventionnaires et des fonctionnaires de l’Etat mis à disposition de la commune.
- Fonctionnaires de la Mairie :
Les fonctionnaires de la Mairie au nombre de cinquante (51) sont constitués d’administrateurs territoriaux, d’inspecteurs des finances locales, d’ingénieur territorial, d’adjoint s d’administration territoriale, d’adjoints de finances locales, de technicien territorial, de contrôleurs des finances locales, d’agents techniques de l’élevage et de secrétaires d’administration. Le tableau ci-dessous donne le détail sur le nombre d’agents par catégorie.
Fonctionnaires de la Mairie
Corps | Nombre | Catégorie |
Administrateur territorial | 3 | A |
Inspecteur finances locales | 3 | A |
Ingénieur territorial | 1 | A |
Adjoint d’administration territoriale | 7 | B |
Technicien territorial | 2 | B |
Attaché d’administration et attaché d’administration territorial | 11 | B |
Contrôleur des finances locales | 5 | B |
Adjoint finances locales | 16 | B |
Comptable gestionnaire des finances | 1 | B |
Secrétaire d’administration | 1 | B |
Agent technique d’élevage | 1 | B |
Total | 51 |
- Les agents conventionnaires de la Mairie
Au nombre de 94 agents, les agents conventionnaires de la mairie sont de profils divers et mènent des activités au sein des différents services de la Mairie. Leur nombre et profil de formation sont mentionnés dans le tableau ci- dessous.
Agents conventionnaires de la Mairie
Catégorie | Nombre | Profession |
A | 9 | Aménagiste (1), juriste (2), assistant juriste (2), développement social(2), comptable (1), agent de
recouvrement (1) |
B | 30 | Comptable, billeteur, régisseur, secrétaire bureautique, secrétaire de direction |
C | 10 | Secrétaire dactylo, aide soignant, monitrice, chauffeur |
D | 18 | Commis (1), aide archiviste (1), aide soignant (2),
standardiste (1), développement social (2), régisseur (1), agent de recouvrement (5), chauffeur (3), planton (1) |
E | 27 | Agent de recouvrement (2), planton (2), manœuvre (3) et
chauffeurs (20) |
TOTAL | 94 |
- Les fonctionnaires de l’Etat mis à la disposition de la Mairie
Seize (16) fonctionnaires de l’Etat de catégorie B et C sont mis à la disposition de la Mairie. Ils sont composés de d’adjoint d’administration, d’attachés d’administration, d’aide comptable, d’aide documentaliste, d’aide bibliothécaire, d’aide archiviste et de planton. Le tableau ci-dessous donne le détail des informations sur les fonctionnaires de l’Etat mis à la disposition de la Mairie.
Fonctionnaires de l’Etat mis à la disposition de la Mairie.
N° | Profession | Nombre | Catégorie |
1 | Adjoint d’administration | 5 | B |
2 | Attaché d’administration | 1 | C |
3 | Aide comptable | 4 | C |
4 | Aide documentaliste | 3 | C |
5 | Aide bibliothécaire | 1 | C |
6 | Aide archiviste | 1 | C |
7 | planton | 1 | C |
Total | 16 |
Introduction/Contexte
La Loi n° 93-008 modifié, déterminant les conditions de la libre administration des collectivités territoriales confère aux Collectivités la mission de conception, de programmation et de mise en œuvre des actions de développement économique, social et culturel. C’est ainsi pour une périodicité de cinq (05) ans ; les Collectivités Territoriales (CT) doivent élaborer et mettre en œuvre un Programme de Développement, Economique, Social et Culturel (PDESC). L’élaboration et la mise en œuvre du PDESC demandent l’implication de tous les acteurs : élus, services techniques déconcentrés de l’Etat (SDE), organisation communautaires de Base / organisations socioprofessionnelles (OCB/OSP) société civile, les leaders communautaires, partenaires, etc.
Les collectivités Territoriales sont accompagnées dans cet exercice par le Gouvernement du Mali et ses partenaires. C’est ainsi que la commune V du District de Bamako a bénéficié de l’accompagnement du Projet de Reconstruction et de Relance Economique du Mali (PRRE) pour l’élaboration de son PDESC 2016-2020.
Le Projet PRRE vise principalement à réhabiliter les infrastructures de base et de rétablir les activités productives des communautés touchées par la crise au Nord.
Il est structuré en 5 composantes :
Composante 1 : Réhabilitation des infrastructures publiques locales
Cette composante vise à réhabiliter les infrastructures publiques locales afin de permettre la reprise des services et de l’activité économique dans les régions du Mali touchées par la crise. La composante financera la réhabilitation et les équipements nécessaires pour le fonctionnement des écoles, des centres de santé, des systèmes d’eau et d’assainissement, des installations de transport et de commerce, de l’énergie et d’autres infrastructures publiques locales.
Composante 2 : Appui aux Investissements Productifs
Cette Composante vise la restauration des activités économiques des ménages et organisations communautaires de base affectées par le conflit dans la Zone Cible et comprend deux sous composantes:
Sous-composante 2.1 – Restauration Immédiate des actifs de production des ménages
Cette sous-composante vise à réhabiliter les actifs productifs des ménages vulnérables ciblés dans les zones les plus touchées par la crise en (a) améliorant l’accès aux semences améliorées et à l’aliment bétail, et (b) recapitalisation du cheptel. Les activités de cette sous-composante viendront compléter les activités actuellement financées dans le Nord dans le cadre du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO). Prenant en compte les interventions en cours du gouvernement et des bailleurs de fonds pour atténuer la crise, cette sous-composante prendra en charge l’achat de semences et d’aliment bétail pour distribution aux paysans/éleveurs pour améliorer la capacité de production alimentaire nationale. La recapitalisation du cheptel sera entreprise à travers la fourniture de kits d’élevage.
Sous-composante 2.2 – Activités productives collectives
Cette sous-composante vise le renforcement des investissements d’organisations communautaires de base cibles à travers, entre autres, (a) la construction ou la réhabilitation d’infrastructures desdites organisations pour les activités de production agricole, telles que les petits périmètres irrigués, les
installations de stockage, les petites unités de transformation; (b) la relance des activités d’élevage et de pêche desdites organisations, y compris la reconstitution du cheptel; (c) la fourniture d’appui identifié aux activités artisanales génératrices de revenus desdites organisations, y compris les petits commerces et les installations pour la fabrication de produits artisanaux.
Composante 3 : Engagement Communautaire et Gouvernance Locale
Cette composante vise à renforcer les capacités institutionnelles des collectivités locales partenaires et l’engagement communautaire dans la planification, la priorisation et la supervision des activités de développement local.
Composante 4 : Gestion, suivi et évaluation du projet
Cette composante appuiera la gestion du projet, y compris la coordination des activités, la communication, la passation des marchés, les fonctions de gestion financière et de sauvegarde, ainsi que le suivi et évaluation. La composante financera l’UCP pour assumer les responsabilités de gestion quotidienne du projet.
Composante 5 : Intervention d’Urgence Eventuelle
Cette composante, connue sous le nom de Dispositif d’Intervention et de Réponse aux Urgences (CERC), sera disponible en cas de déclaration d’état d’urgence spécifique par le gouvernement, pour réorienter les ressources du projet non encore dépensées, cela à travers une restructuration appropriée du projet. Ces ressources seraient mises à disposition pour financer les activités identifiés pour faire face à la situation de crise / urgence désormais mise en priorité.
La maitrise d’ouvrage déléguée du PRRE en commune V du district de Bamako est assurée par CARE International au Mali et l’accompagnement a été assuré par le groupement d’ONG AGIDE/ACA.